Xïobê Reylïn

Contexte familial :
[faits connus principalement dans les fiefs sous la tutelle telvanni en Vvardenfell.]

En l'an 541, la mort suspecte du magistère Amirl Reylïn mit à mal la stabilité familiale, aussi bien économiquement que socialement. Nelmyne, la fille aînée, accusa son demi-frère Fedren et sa demi-sœur Xïobê, d'avoir orchestré l'assassina du père. Malgré le soutien de leur oncle Vorar, les preuves affluèrent à l'encontre des jumeaux durant les quatre années du procès.  Le 15 Primétoile de l'an 545 ils furent déclarés coupable de parricide et condamnés à mort. Vers le 25 Primétoile leur évasion rocambolesque de la prison fit grande sensation . Quelques jours plus tard se répandit la nouvelle de leur disparition en mer : le navire, sur lequel ils voguaient en direction de Vandeaume, aurait sombré, corps et  biens, au cours d'une violente tempête.

Dans le courant de l'année 585,  l'influence de Nelmyne périclita au sein du clan Reylïn suite à plusieurs décisions malavisées. En quelques mois les derniers vestiges de son pouvoir s'effondrèrent, d'anciennes affaires remontèrent à la surface dont celle de l'étrange décès du patriarche. Des éléments, jusqu'alors jugés non-pertinent, permirent une réouverture des  délibérations puis l'abandon de la condamnation énoncée des années plus tôt par le conseil. Le 12 Clairciel 586 les jumeaux furent réhabilités, de manière posthume, dans leurs droits et leur héritage. Cette décision engendra le gèle d'une partie des avoirs de la famille afin de laisser le temps aux autorités de déterminer à qui reviendrait le lègue.

Le 2 Ondepluie 586, l'oncle Vorar annonça , documents à l'appui,  que sa nièce n'aurait point trépassée lors du naufrage. Il expliqua, d'une voix mêlant subtilement la joie de la victoire et la mélancolie du deuil  « Avoir retrouvé cette chère enfant ultérieurement à l'effroyable accident ayant coûté la vie de l'équipage et celle de son adorable neveu.»

Après quarante-et-un an d’exil, l'expatriée peut revenir prendre possession de ses biens et sa place, sous la bienveillante attention de son protecteur.


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