L'Ordre des Lys et du Serpent
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Peuple des Divinatrices - La grande histoire des Clans  Empty Peuple des Divinatrices - La grande histoire des Clans

Lun 21 Aoû - 1:13
Peuples des divinatrices
-
L’histoire des clans



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Chapitre 1. Naissance du premier clan


Le premier clan de divinatrices est né, selon les récits transmis de génération en génération, il y a de cela plusieurs siècles. Les divins créèrent la première femme, sorcière capable du don des trois yeux qui enfanta, mais ne mit au monde que des filles et chaque fois d'un père différent. Par manque d'amour, par peur d'élever des filles, jeunes femmes en devenir où par peur des dons de sa femme, les hommes, un par un, quittèrent le foyer. Abandonnant la divinatrice et ses enfants.


"Une légende raconte que la toute première Divinatrice, se nommant Iphara, eut huit filles. Lors de son huitième mariage, l'homme découvrit son don et prit peur. Dans leurs villages, il fit courir la rumeur d'une trahison, d'un enchantement malveillant servant les dessins de la traîtresse et très vite les villageois chassèrent la mère et ses enfants du hameau. Avant de partir, la divinatrice usa de ses dons pour voler l'or du père, fit construire une roulotte et parcourut les terres à la recherche d'un refuge. Guidée par les dieux, se jurant que plus jamais son don ne servirait à des fins personnelles, mais à faire le bien et servir les hommes. Persuadée que c'était la volonté des divins."


Le refuge. (Glenumbrie) 



Iphara parcourut ainsi Tamriel. Au départ, elle traînait derrière elle une minuscule roulotte tirée à bout de bras, s'arrêtant dans chaque village, chaque hameau, chaque ville, échangeant services contre de l'or. À bout de forces, elle oscillait entre petits travaux manuels, ménage, petites courses, et jouait le rôle de lavandière jusqu'au jour où elle fit la rencontre d'une dame de noble sang, triste et morose, la femme semblait procéder Nirn mais vider d'âme. Iphara accompagné de sa cadette s'avança pour discuter avec elle, celle-ci lui confia ses tourments et touchait par son récit, la divinatrice usa de son don pour la toute première fois pour soulager ses maux. Une voix lui parvint alors, lui indiquant que c'était cela la voie à suivre et que s'était pour cela qu'elle était faite. Ainsi Iphara poursuivit son voyage, mais ajouta des services autres à ses travaux : aider son prochain. Que ses dons soignent les maux du cœur et de l'Anima. Elle en fit sa doctrine et la partagea à ses filles tout au long de sa vie, jusqu'à la découverte d'une terre neuve, propice à l'installation, un rêve de sérénité pour elle et ses enfants.


Naissance des huit dons 



Iphara vit ainsi grandir ses huit filles, chacune aussi belles les unes que les autres, malgré leurs apparences différentes du fait de leur paternité, elles étaient toutes très unies et liées. Ce lien fort et puissant réchauffait le cœur d'Iphara qui semblait avoir trouvé en ce lieu prospère et abondant un lieu de paix. Elle instruisait ses filles à la magie, l'histoire, la sienne comme celle du monde ainsi que l'alchimie, l'herboristerie et ce qu'elle appelait "la débrouillardise" le savoir des mains. Les divins guidaient Iphara et, à travers de petits rituels, elle communiquait avec eux, leur posant parfois des questions, sur ses doutes, ses craintes, ses peurs.




Lors d'un solstice d'été, le jour du 17ème anniversaire de son aînée. Les huit filles d'Iphara furent prises d'une terrible fièvre. Des jours durant, la divinatrice usa de ses dons de voyances, cherchant des réponses pour vaincre ce mal, concocta potions, lotions et charmes, mais rien n'y fit. Les filles d'Iphara se mouraient lentement, douloureusement. Elle s'en remit alors aux divins, pleurant de tout son être, genoux à terre et baignée par la lune. Mais rien ne se passa, elle-même sentait ses forces décliner.




Au comble du désespoir, elle alluma un immense feu au centre du campement qu'elle et ses filles avaient mis des années à trouver et encore bien des années à construire. Elle porta le corps de chacune de ses enfants et les déposa l'une après l'autre autour du grand foyer. Les fillettes malades et à bout de force se tenaient les mains et fermèrent les yeux, offrant du courage aux plus jeunes d'entre elles tandis qu'Iphara poursuivait ses suppliques, entamant une danse et récitant avec spontanéité des incantations. C'est alors que la lune pleine vint baigner les jeunes corps de sa lueur et une voix parvint à Iphara. "Ton aînée est mûre à présent et comme toi, elle sera munie d'un don puissant et ses sœurs après elle. Les huit phases de la lune sont réunies. Uni son don à une pierre précieuse et offre-lui qu'elle ne s'en sépare jamais. Suivez le chemin de ta vie, celui du ciel qui dans la nuit noire te guide et ainsi le cercle* ne se brisera plus jamais et les divinatrices, car d'autres suivront, seront pérennes et sauves. Car rien n'est acquis et l'équilibre est une chose fragile."




Sur ses dernières paroles, les enfants se redressèrent et se sentirent mieux instantanément, mais l'aînée resta fiévreuse. Iphara s'exécuta, mais sans le sous, elle quitta ses filles et prit la route pour se rendre à la ville la plus proche. La légende raconte que la divinatrice usa de ses dons ainsi que de ses charmes afin d'obtenir de l'or et acheter une petite pierre précieuse, un rubis de couleur pâle. Elle rentra chez elle, tailla la pierre et façonna un collier avec. Une fois déposée autour du cou de sa fille, elle ferma les yeux et incanta. Sa fille s'endormit apaisée et se réveilla tard le lendemain, muni du don des rêves.




Il en fut ainsi pour chacune de ses autres filles. Iphara exécuta le même rituel et chacune disposa d'un don bien particulier le jour de leurs dix-sept ans.


Les dons



Symara fut dotée du don des rêves lors de la pleine lune
Tiva fut dotée du don des morts lors du premier croissant de lune 
Ulla fut dotée du don de persuasion lors du premier quartier de lune 
Vera fut dotée du don du passé lors de la lune gibbeuse croissante
Willa fut dotée du don du présent lors de la lune gibbeuse décroissante
Xarra fût dotée du don de l'avenir lors du dernier quartier de lune 
Yvara fût dotée du don de l'esprit lors du dernier croissant de lune 
Ava fût dotée du don des trois vues lors de la nouvelle lune




Après que toutes furent en âge et que toutes maîtrisent leurs dons, Iphara donna à chacune de ses filles une bourse d’or et leur demanda de partir. Elle dessina une carte sur laquelle les constellations étaient représentées, un chemin traçait à travers les étoiles, son chemin, écoutant de ce fait la divinité qui lui avait permis de sauver ses filles. Et chacune entama son périple le jour de son anniversaire, ainsi, elles partirent les unes après les autres afin que jamais, elles ne se croisent en chemin et que le cercle soient toujours en mouvement comme la lune elle-même. Iphara leur avait tout appris, et les dispensa d’user de leur don pour le bien de l’autre et non pour leur propre bien. “Vous recevrez aux centuples pour vos efforts, mes filles. Notre pérennité dépend de votre dévotion et de votre croyance en notre famille. Revenez-moi vivantes, grandit, et je garderai ici avec moi tout l’amour que je vous porte”.   




*“Le cercle” représente l’avancement des phases de la lune. 



La carte des étoiles



 Les jeunes divinatrices suivirent le chemin donné par leur mère, “La carte des étoiles” l’avaient-elles nommé, ensemble, avant que l’ainée ne parte la première un soir de pleine lune. Le voyage dura une année entière pour chacune d’entre elles. Elles arrivaient les unes derrière les autres, accueilli dans la joie par Iphara qui, chaque fois, préparait un grand buffet et chantait son amour et la reconnaissance de retrouver ses filles saines et sauves. La carte des étoiles fût gravée sur une peau de porc tanné et protégé par un sortilège. 
Ainsi les filles d’Iphara entamèrent chaque année ce voyage. Chacune fondera ensuite son propre clan.
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Peuple des Divinatrices - La grande histoire des Clans  Empty Suite - Naissance des premiers clans

Jeu 24 Aoû - 15:04

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Le début d’une grande lignée (Premières naissances) 



Xarra, Ava et Iphara toutes trois capable de lire entre les lignes de l’avenir, avaient prédit une belle lignée, la longévité du clan et sa pérennité. Les divinatrices étaient persuadées d’être sur la bonne voie et que les divins les avaient guidés vers une vie meilleure et douce en leur donnant la chance de transmettre leur savoir et leur don.  Sur leur terre, dans ce refuge, qui au fil du temps s’était transformé en temple et avait revêtu des tissus chatoyants, les divinatrices ne manquaient de rien. Elles vivaient de leurs mains, chasse, pêche, cueillette, récolte, elles maniaient aussi bien la terre, que le bois ou la pierre, elles étaient indépendantes. Et très vite, la vision des trois divinatrices allait s’avérer réel. Tiva rentra au campement sacré un jour d'Automne, malade, ce plaignant de maux de ventre et de tête, mais Iphara savait que les divins veillaient sur elles et que les rituels les protégeaient, alors, elle comprit que les maux de sa fille n’était pas une maladie, mais un autre don. Un bébé à naître. Tiva mit au monde une belle petite fille de printemps, les clans s’étaient rejoints pour fêter l'arrivée de la petite dans la joie et l’abondance de présent. En été puis en hiver, deux nouvelles petites filles arrivèrent. Le sujet de la paternité est aujourd'hui controversé, avec les siècles certaines divinatrices pensent que les pères furent acceptés un temps, mais que ceci ne comprenant pas les croyances des clans avait semé la discorde en essayant de changer le cours des choses sans comprendre le danger que cela représentait pour les femmes des clans et leur survie. Aussi, Iphara craignant que le schéma de sa vie ne se répète, refusa la venue d'homme et des mers au clan et insista pour dissimuler leur nature. Les uns étaient trop sots pour comprendre tandis que les autres montraient bien trop d'intérêt. D'autres disent qu'Iphara n'a jamais accepté la venue des hommes et leur implication dans leur vie, car les douleurs de sa propre expérience aurait créé chez elle une haine pour le sexe opposé et que leur magie était bien trop intuitive pour que ceci ne puisse la comprendre. 


La descendance des divinatrices continua de s’agrandir, les filles d’Iphara agrandirent leur propre clan, leur propre famille tout en poursuivant leur devoir et leur route guidée par la carte des étoiles et leur croyance. C’est le jour du solstice d’hiver qu’un premier drame eu lieu. Les divinatrices étaient enfin toutes reunient et l'hiver marqué le repos au campement et les retrouvailles, alors que le dîner était partagé, Vera fût prise de violentes crampes, Iphara et ses filles pensèrent immédiatement au bébé qui allait poindre et préparèrent Vera à l’accouchement, mais elles n’avaient jamais rien vu de tel, les douleurs de Vera furent violentes, son sang coula abondamment et la jeune femme perdit la vie en mettant au monde son enfant qui mourut à sa suite. Meurtris par la perte de sa fille, les clans firent une cérémonie pour leurs morts et les accompagnés dans leur dernier voyage. La cérémonie dura deux jours, le deuil d’Iphara plusieurs mois. Mais la vie des clans continua et les divinatrices reprirent leur route, les filles de Vera furent séparées et divisées entre leurs tantes et rejoignirent leurs clans. C’est deux ans plus tard que ce même drame se produisit à nouveau, Willa perdit la vie en mettant au monde un garçon et l’enfant lui-même ne survit pas. Folle de rage et de tristesse, Iphara pria les divins, et implora ses filles décédées de lui offrir les réponses et ne plus avoir à perdre ses autres enfants. À sa grande surprise, se sont Vera et Willa qui lui répondirent, leur mort était liée au sexe de l’enfant, Iphara s’empressa de mettre au point un rituel permettant de voir le sexe de l’enfant en son avenir et ainsi pouvoir se débarrasser de celui-ci, si garçon, il était. 


Les clans continuèrent de s’agrandir ainsi pendant des siècles et jusqu'à nos jours. À chaque grossesse, les divinatrices subissent le rituel de l’Aube, rituel permettant de connaître le sexe de l’enfant à naître. Durant ce rituel ce sont les ancêtres qui dévoilent le sexe de l’enfant a l’assemblée, les ancêtres en question sont Willa et Vera, elles apparaissent le temps du rituel et s’évanouissent une fois celui-ci terminait. À la suite de la révélation, la chef du clan qui mène la cérémonie devra user de magie pour faire disparaître l’enfant mâle du corps de la divinatrice. Aucune douleur physique n’intervient pendant le rituel, cependant il reste épuisant pour l’anima. La divinatrice pourra mettre plusieurs jours à se remettre, il est important de préparer les mères a la possible perte de l’enfant (garçon) en amont afin d'éviter des séquelles psychiques irréversible. 
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Peuple des Divinatrices - La grande histoire des Clans  Empty Suite - Rituels et cérémonie

Jeu 24 Aoû - 16:08
Chapitre 2. Rituels et Cérémonies


Toutes les cérémonies et certain rituel ont lieu lorsque la lune, peu importe sa phase, atteint son point le plus haut. C’est à ce moment que les forces magiques et les dons des divinatrices et des clans sont les plus élever. 


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Le rituel de maturité 

Le rituel de maturité est un passage obligatoire à toutes les divinatrices. Il annonce l’arrivée du don et de l’appartenance aux clans. À la naissance, les jeunes filles naissent en ayant des facultés magiques développées, un élément naturel leur est alors attribué. Les croyances populaires chez les divinatrices veulent que l’élément en question caractérise le caractère de l’enfant ou du moins sa nature profonde. Ainsi un enfant maitrisant le feu aura une forte chance d’être imprévisible ou spontané, l’eau sera réfléchie, l’air pourra être plus dispersé et volatile, la terre saura être studieuse et à l’écoute. Elles apprennent à contrôler leur pouvoir dès leur plus jeune âge et la magie leur est enseignée par la doyenne de leur clan.
C’est à l’âge de dix-sept ans que les jeunes filles atteignent la maturité pour les clans. Elles maîtrisent leurs pouvoirs et peuvent enfin accéder aux dons de leurs ancêtres. 



La transmission se fait grâce au rituel qui doit être préparé par le clan de la jeune fille.  
Le clan prépare le lieu du rituel en dressant en son centre un grand feu de joie. Des runes symboliques et spécifiques à chaque clan devront être placées tout autour du campement, elles symbolisent la nature profonde ou les doctrines du clan en question et servent de protection et/ou de porte-bonheur. Un grand buffet est dressé et des mets simples y sont servis : viandes, poissons, baies, fruits et légumes sauvages. Avec les siècles, les divinatrices, ont ajouté à leur table belle vaisselle, nappes brodées et fruits macérés en liqueur. Des pierres précieuses et des gemmes sont ensuite placées dans une petite bourse en cuir et doivent avoir passé la nuit précédente au clair de lune. 
Une fois la mise en place terminée, la jeune fille est revêtue de ses sous-vêtements et devra être conduite au centre des runes à proximité du grand feu et sera placée, allongée sur le sol, elle sera rejointe par les divinatrices de son clan qui procéderont au rituel. Chacune implore les ancêtres d'accorder un don à leur petite fille, fille, sœur, ou encore nièce. La doyenne et chef du clan relèvera le sous-vêtement de la jeune fille pour créer une petite incision à l'aide d'une dague rituelle au-dessus du nombril, puis elle versera le contenu de la bourse sur le sang de la jeune fille. La pierre qui restera sur la chair sera la gemme liée à cette dernière. La doyenne taillera ensuite la pierre pour former un bijou que la jeune fille devra porter jusqu'à la fin de sa vie, il représentera le lien et l'attachement envers les clans, mais aura aussi un rôle de catalyseur qui servira pour tout autre rituel magique exercé par la nouvelle divinatrice.
Ce rituel est douloureux et éprouvant pour le corps, ainsi, si la jeune fille perd connaissance pendant son exécution, il devra être poursuivi quoi qu’il arrive. À son réveil, la nouvelle divinatrice pourra reprendre des forces grâce au buffet dressé à cet effet. Le don peut mettre plusieurs heures voir parfois quelques jours à se manifester. Après les premiers signes du don, la nouvelle divinatrice sera guidée par l’ancêtre qui lui aura transmis son don et pourra ainsi apprendre à le maitriser.  L’ancêtre liée est lié à la divinatrice par sa pierre de “naissance,” il lui transmet son savoir sous forme orale, une voix audible seulement par celle-ci et plus rarement sous forme d’apparition à l’aide d’un rituel. 


Cérémonie des renaissantes et unification des clans (fête célébrant les nouvelles divinatrices et leur appartenance au clan)

La cérémonie des renaissantes intervient le plus couramment en même temps que la cérémonie d'unification des clans. Les deux cérémonies ont lieu lorsque les clans se rassemblent, après que chaque divinatrice ait achevé son voyage en suivant la carte des étoiles. Si pendant leur voyage les clans ont célébré le rituel de maturité, la cheffe du clan doit présenter la renaissante (jeune divinatrice) à la mère des clans. Celle-ci lui offre un geste et prédit son don, elle peut aussi avoir une vision de ce qu'il adviendra de son futur dans le clan. Une fois les renaissantes présentées, chaque clan dépose une offrande sous forme de met sur un grand buffet. La tradition veut que l’on entonne des airs de musique autour d’un grand feu de joie. La mère des clans fait un discours et présente les renaissantes aux autres clans, les jeunes divinatrices ayant revêtu robes et tuniques blanches et de parures fleuries. La cérémonie se termine par une bénédiction et une danse joyeuse sous forme de ronde, les femmes se retrouvent pour partager le banquet et les danses se poursuivent tout au long de la nuit pour célébrer l'unité et le retour des clans et ainsi n'en former qu'un. 


Rituel de l’Aube (découverte du sexe de l’enfant)  

Le rituel de l'aube exige une préparation en amont. Il est possible que la divinatrice y perde son enfant, et doit être psychologiquement préparée à cette fin. Physiquement, le rituel procure une douleur modeste qui s'estompe rapidement après cicatrisation, en effet une incision est pratiquée entre le nombril et l'utérus à l'horizontale, la lame ensanglantée doit ensuite être posée dans un cercle tracé de sel, sable ou de terre pour représenter l'encrage et entouré de runes, de bougie et d'un bol d'eau clair dans lequel la lame sera trempé. La mère des clans invoque ensuite les deux ancêtres, responsable du rituel de l'aube, et celles-ci apparaissent visibles de toutes pour annoncer le sexe de l'enfant à naître. Si s'est une fille, une célébration est ensuite donnée en son honneur et en celui de sa mère. Si au contraire, c'est un garçon, la mère des clans détruira magiquement l'enfant mâle. La divinatrice ne ressentira qu'une forte chaleur puis une sensation de vide. Une cérémonie de deuil aura ensuite lieu. La cérémonie de deuil pour un enfant mâle est différente de la cérémonie de deuil traditionnel pour les divinatrices qui se nomme cérémonie de la lanterne.


Cérémonie de deuil.

On distingue deux types de cérémonie de deuil chez les divinatrices, l’une concerne les divinatrices dont le corps a été retrouvé et l’autre concerne les divinatrices dont le corps n’a pas pu être rapporté au campement, les reniés des clans et les garçons. 
La première se nomme la cérémonie du chemin ou du souvenir, car elle sert à guider les âmes des divinatrices appartenant au clan à rejoindre les anciens. Pour ce faire, un grand buffet est dressé, un feu de joie allumé ainsi qu’une grande quantité de lanternes et de bougies tout autour du camp et principalement devant les portes des roulottes ou des tentes. Une fois que la lune est bien haut dans le ciel, la cérémonie peut commencer. Un discours est prononcé puis une lanterne est allumée dans les mains de la divinatrice secondant la cérémonie et la cheffe de clan. En regardant la flamme, chaque divinatrice devra se remémorer un souvenir avec la divinatrice décédée puis donner la lanterne à une autre femme et ainsi de suite. Une fois que la lanterne est passée dans toutes les mains, la mère des clans prononce une incantation en langue ancienne ou en langue commune et soufflera la flamme. Le corps de la divinatrice devra être brûlé (les flammes représentant l’élévation de l’âme vers les anciens). Les divinatrices partagent ensuite un grand festin qui se veut être là pour préparer l’âme du défunt à entreprendre son voyage. S’ensuivront jusqu’à l’aube de la musique et des danses pour accompagner l’âme durant son voyage et la rassurer. Les divinatrices n’ont aucune crainte concernant la mort : dans leurs traditions, la mort ne représente pas une fin, car une fois morte, elles sont destinées à rejoindre leurs ancêtres, puis à transmettre leur don aux futures divinatrices, leur apprendre à le gérer et les guider dans leur vie. 
La cérémonie des oubliés et la deuxième cérémonie, elle concerne les divinatrices dont le corps n’a pas été retrouvé, les divinatrices ayant été reniées par les clans, les hommes et les Mers, les enfants mort-nées, le bétail. Les corps s'il y en a sont mises en terre, dans le cas contraire un chant sera prononcé de tous. Les divinatrices dont le corps n’a pas été retrouvé ne pourront pas rejoindre les anciens et donc transmettre son don. C’est considéré comme une tragédie pour les clans, car cela brise la continuité des dons. 


[Sera complété plus tard] 
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