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Date d'inscription : 12/03/2023
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Journal de Medora Pelledin
Mer 20 Mar - 23:18
Journal de Medora Pellidin
Mon voyage dans la Grande Brétonie fut l’occasion de confirmer tout ce que je conjecturais sur les bâtards qui ont repris le pays aux Dirennis depuis des siècles.
Arrivé au large des côtes de Daguefilante, les embruns prennent une fragrance désagréable comme pour avertir de l’atmosphère malsaine et dégénérée qui y règne.
A peine arrivée en ville, je fus assaillis par trois mioches barbouillés. Ils essayaient de m’impressionner avec de pathétiques petites illusions espérant me soutirer quelques pièces.
M’évadant par une rue étroite de ce spectacle grotesque, je tombai sur pire encore. Quelques pouilleux édentés lançaient des dés à même le sol sous le caquètement de femmes de mauvaise vie. Le paroxysme du mauvais goût revenait au chevalier, pseudo-symbole de noblesse et grandeur d’âme par ici, qui se trouvait en si haïssable compagnie.
La situation dans cette ruelle est une métonymie de la province brétonne entière. Une terre où survit quelques vestiges de noblesse encerclé, enserré par la médiocrité qui menace à tout instant de les corrompre.
Les rois actuels sont issus de dynasties récentes, ils raccrochent leurs légitimités par leurs ascendances à des héros mythiques, ascendance qu’ils ne peuvent justifier que par le biais de travaux frauduleux issues d’historiens et généalogistes malhonnêtes et vénaux.
Toutes les structures sociales et hiérarchiques hérités de l’Hégémonie Direnni ont été vérolés par l’esprit chaotique des Men.
L’organisation territoriale et économique autrefois clair et limpide de l’Hégémonie a été remplacé par un imbroglio de liens de vassalité plus ou moins confus. Il n’est pas rare de tomber sur des villages aux servages disputés par de multiples souverains, dont les habitants sont incapables de répondre qui est vraiment l’autorité première à laquelle ils doivent allégeance.
Si les brétons passent au yeux de certains pour un peuple imaginatif et flamboyant, le voyageur mer avisé aura tôt fait de constater que son architecture est simpliste et homogène sur toute la province. De laides et banales structures à colombages d’un ou deux étages. Elles font bien sûr pale figure en comparaison des vestiges dirennis et ayléides que les roitelets locaux complexés s’acharnent à systématiquement détruire.
Les ordres de chevaleries restent néanmoins la plus vaste et agaçante blague. Toute la jeunesse s’en va battre la campagne à la recherche de quêtes héroïques. La récompense pour ces accomplissements le plus souvent exagérés ou tout bonnement fictif est l’adoubement. De Daguefilante aux Montagnes Whrotgariennes, on adoube n’importe qui, pour n’importe qu’elle prétexte.
Au cours de mon voyage, je fini vite fatigué de croiser des armateurs et aubergistes rougeauds et ventrus qui réclamaient d’être appelé Sire et des tenancières de bordels plus vérolés que leurs filles qui exigeaient d’être apostrophées comme Dame.
En quittant les rives de Refuge pour retourner dans notre doux archipel de Couchant à bord d’un splendide bateau-cygne, je repensai aux imgas. Ces hommes-singes autochtones de Val-Boisé qui pour certains copiaient nos coutumes altmeri et qui ont mystérieusement disparus de la surface de Tamriel.
Que la vie est cruelle de prendre les meilleurs. Dieux-Ancêtres, prenez les brétons et rendez-nous les imgas.
Mon voyage dans la Grande Brétonie fut l’occasion de confirmer tout ce que je conjecturais sur les bâtards qui ont repris le pays aux Dirennis depuis des siècles.
Arrivé au large des côtes de Daguefilante, les embruns prennent une fragrance désagréable comme pour avertir de l’atmosphère malsaine et dégénérée qui y règne.
A peine arrivée en ville, je fus assaillis par trois mioches barbouillés. Ils essayaient de m’impressionner avec de pathétiques petites illusions espérant me soutirer quelques pièces.
M’évadant par une rue étroite de ce spectacle grotesque, je tombai sur pire encore. Quelques pouilleux édentés lançaient des dés à même le sol sous le caquètement de femmes de mauvaise vie. Le paroxysme du mauvais goût revenait au chevalier, pseudo-symbole de noblesse et grandeur d’âme par ici, qui se trouvait en si haïssable compagnie.
La situation dans cette ruelle est une métonymie de la province brétonne entière. Une terre où survit quelques vestiges de noblesse encerclé, enserré par la médiocrité qui menace à tout instant de les corrompre.
Les rois actuels sont issus de dynasties récentes, ils raccrochent leurs légitimités par leurs ascendances à des héros mythiques, ascendance qu’ils ne peuvent justifier que par le biais de travaux frauduleux issues d’historiens et généalogistes malhonnêtes et vénaux.
Toutes les structures sociales et hiérarchiques hérités de l’Hégémonie Direnni ont été vérolés par l’esprit chaotique des Men.
L’organisation territoriale et économique autrefois clair et limpide de l’Hégémonie a été remplacé par un imbroglio de liens de vassalité plus ou moins confus. Il n’est pas rare de tomber sur des villages aux servages disputés par de multiples souverains, dont les habitants sont incapables de répondre qui est vraiment l’autorité première à laquelle ils doivent allégeance.
Si les brétons passent au yeux de certains pour un peuple imaginatif et flamboyant, le voyageur mer avisé aura tôt fait de constater que son architecture est simpliste et homogène sur toute la province. De laides et banales structures à colombages d’un ou deux étages. Elles font bien sûr pale figure en comparaison des vestiges dirennis et ayléides que les roitelets locaux complexés s’acharnent à systématiquement détruire.
Les ordres de chevaleries restent néanmoins la plus vaste et agaçante blague. Toute la jeunesse s’en va battre la campagne à la recherche de quêtes héroïques. La récompense pour ces accomplissements le plus souvent exagérés ou tout bonnement fictif est l’adoubement. De Daguefilante aux Montagnes Whrotgariennes, on adoube n’importe qui, pour n’importe qu’elle prétexte.
Au cours de mon voyage, je fini vite fatigué de croiser des armateurs et aubergistes rougeauds et ventrus qui réclamaient d’être appelé Sire et des tenancières de bordels plus vérolés que leurs filles qui exigeaient d’être apostrophées comme Dame.
En quittant les rives de Refuge pour retourner dans notre doux archipel de Couchant à bord d’un splendide bateau-cygne, je repensai aux imgas. Ces hommes-singes autochtones de Val-Boisé qui pour certains copiaient nos coutumes altmeri et qui ont mystérieusement disparus de la surface de Tamriel.
Que la vie est cruelle de prendre les meilleurs. Dieux-Ancêtres, prenez les brétons et rendez-nous les imgas.
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