L'Ordre des Lys et du Serpent
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Aller en bas
Terhanen
Terhanen
Plume
Plume prometteuse
Écrivez votre tout premier message
Messages : 6
Date d'inscription : 05/06/2023

L'histoire de Tarani de Senchal premiere partie Empty L'histoire de Tarani de Senchal premiere partie

Mer 16 Aoû - 21:00
Epilogue : Les incendies de Senchal


La jeune khajiit monte comme une furie les marches menant a sa chambre. Hadalun est un idiot. Il la traite comme un chaton mais elle a 5 ans maintenant elle est assez grande. Ses parents n'ont pas dit un mot pendant sa dispute avec son frère ni de tout le repas d’ailleurs. Ils auraient quand même pu prendre sa défense.
C'est vraiment pas juste ! Ça fait des semaines qu'elle peut pas sortir de la maison et personne ne lui dit rien.
D'un coup de pied, elle ouvre la porte de sa chambre. Attrape le premier objet qui lui tombe sous la main et le jette sur le mur. Elle vide ensuite tout son coffre à jouets et chiffonne toutes ses robes pour calmer ses nerfs.
Essoufflée, elle observe sa belle chambre pleine de désordre avec une touche de remords mais les ignore d'un grognement alors qu'elle se jette sur son lit.
La nuit est tombée sur Senchal quand elle se réveille. Qu'est-ce qui l'a réveillée d’ailleurs ? Ses yeux s'habituent au noir et elle sent de la fumée. Ses sens s'affinent et elle entend des cris paniqués. Un grondement provient de tout autour d'elle. Inquiète, elle appelle sa mère, mais ne perçoit aucune réponse seulement des cris lointains et ce grondement sourd. Serrant sa poupée, elle descend de son lit et s'approche de la porte.
Un bruit soudain la fait sursauter quelque chose est tombé juste derrière. D'épaisses volutes de fumée passent par tous les interstices emplissant rapidement la pièce où l'air devient irrespirable.
La fillette tousse et se rapproche encore en appelant à l'aide. Saisissant la poignée, elle ouvre la porte.
L'enfer qui apparaît alors devant elle lui glace le sang. Un air brûlant et fétide souffle sur elle, déposant une pluie de cendres qui s'accroche à sa fourrure et lui assèche la bouche. Des langues de flammes gigantesques, lèchent le mobilier si familier de sa maison jusqu'au plafond.
Le feu se muant comme par une volonté propre. La créature qui se dresse face à elle gronde furieusement et rugis faisant se recroqueviller la fillette avec un cri, des yeux de braises se braquent sur elle et le prédateur affamé s'approche. Ses tentacules de flammes passent le seuil de la porte battant sur son chambranle longes le mur et encerclent leur proie paralysée. Les yeux rougeoyant tourbillonnent, hypnotisant la fillette, capturent sa voix et l’empêchent du moindre cri. Ses oreilles bourdonnes, sa tête tourne, sa vue se brouille et avant de sombrer dans l'inconscience, elle croit entendre une voix grave et sifflante l'appeler dans une langue venue d'un autre monde. 
TAAARRRANI!


L'histoire de Tarani de Senchal premiere partie 11bdcc11
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------


CHAPITRE 1 : Les ruines de l’ambition

Tarani les yeux dans le vague fixe le bâtiment calciné. Les poutres noircies grincent misérablement sous le vent. La jeune khajiit, soupire en ce remémorant le pire jour de son histoire. Il y a dix ans, elle avait repris connaissance alors que son frère la déposais lourdement sur le sol, devant le brasier qu’était devenue leurs maison de famille et les entrepôt attenants. Les voix fantomatiques de son père appelant a l'aide et les pleurs de sa mère résonant encore dans sa tête. Mais nul aide n’était arrivé ce soir là. Ni aucun autre soir par la suite.
Elle boit une longue gorgée de la bouteille de vin qu'elle a en main. Et met un coup de pied rageur dans les vestiges d'une commode autrefois finement ouvragé, dont le bois calciné cède en mille éclats de charbon et qu'un nuage de poussière noire s'en élève.
  • foutue ville... foutue vie.

Un éclat attire son attention et elle extrait des cendres le manche d'une brosse a fourrure en ivoire dont les poils ainsi que la valeur ne sont plus qu'un lointain souvenir.
Des voix attires son attention et elle se cache précipitamment derrière un mur a moitié écroulé
  • Elle est partie par là !
  • Où tu te cache souillonne ? On va te faire connaître la vie. Allez r'vient et t'aura p't'etre même un peu d'argent de poche...si t'est douée ha ha ha !

La voie des hommes ivres s'éloignent et elle sort de sa cachette. Le manche en ivoire rejoint un pli de ses braies noircie de suie. Elle fini sa bouteille d'une traite et la jette dans les décombres reprenant sa route en titubant légèrement.
Elle tourne le dos a la mer et remonte la rue passant devant plusieurs autres belles demeures du quartier résidentiel ayant partagé le sort de la sienne.
Les mendiants et les tire laines se font plus nombreux a l'approche du quartiers marchands. Elle croise un groupe de jeunes khajiits qui observe les chalands en faignant de jouer aux billes le plus vieux doit avoir dix ans. Tarani tire sa capuche rapiécée sur ses oreilles. Mieux vaut ne pas attirer leur attention.
Les marchand jettent leurs regard méfiants a son passage, mais aujourd'hui elle ne fait que passer. et les ignores poursuivant sa route vers les quartiers pauvres.
Au détour d'une coursive, un sifflement l'interpelle.
Trois hommes ce déploient lui barrant la route. Leurs chef un Tojay aux vêtement bariolé et a l’œil torve l'interpelle
  • Dras kay ma p'tite. Tu sais quel jour on est oui ?

Tarani reste silencieuse et l'homme reprend
  • On est lundas et c'est le jour de la dîme. il s'approche un sourire sinistre étirant ses lèvre mince. Si Fa'der ton père ne peut pas payée pour sa protection, tu sais... Laissant sa phrase en suspend, le tojay passe un pouce lubrique sur sa langue et suis le contour de la mâchoire jusqu'au menton de la jeune fille lui faisant lever la tête. Le bordel d' Azim'Dar à toujours besoin de nouvelles filles.

le regard noir qu'elle lui envoie semble l'amusé et elle lui répond d'une voix sans timbre
  • Je ferrais passer le message. On vous paiera.

Le khajiit s'incline dans une parodie de respect et fait signe a ses camarade de la laisser passer. Tarani, les jambes tremblantes rejoint le plus rapidement possible le seuil de la maison a peine plus grande qu'un vestibule où vis sa famille, respire a fond pour se calmer et passe la porte.
Sa mère et son frère son agenouillés devant une marmite où mijote des tètes et abat de poisson. Son père au fond de l'unique pièce ce lève a son entrée et s'approche vivement les épaule contractés.
  • Pardon je suis en retard mais j'ai. Une gifle l’interrompt et elle redresse le regard vers son père pas vraiment surprise de cet accueil.
  • Fa'der ! Je t'en pris. Ce n'est pas grave. Dit Mérisha faiblement
  • Ta mère. Reprend son père dans une grande colère. A du aller vendre le poisson toute seule au marché. Il aurait pu lui arriver n'importe quoi et tu devais l'accompagner. Quand prendra tu tes responsabilités Tarani . Tes fréquentations et tes errances on déjà gâchées tellement d'opportunité. On en a assez que tu nous fasse honte. Tu te conduis comme une Wafiit. Et une pocharde !

Tarani reste silencieuse attendant que passe l'orage les yeux baissés. Son père poursuit ses reproches un moment puis lasser de hurler dans le vide, il s'en retourne au fond de la pièce réparer ses filets de pêches pestant en Ta'agra.

Plus tard dans la soirée, Tarani est assise sur le seuil de leurs maison la tête appuyée sur le fragile garde fou lorsqu’elle est rejointe par son frère.
  • Pourquoi fait tu toujours tout pour le mettre en colère ? Il soupire un sourire triste sur les babines devant le silence de sa cadette.
  • Il s’inquiète pour toi tu sais ? Et il est malheureux et... enfin c'est pas facile pour nous. on a besoin tu tu remplisse ton rôle.
  • Tarani tourne la tête vers lui plongeant dans ses yeux noisette pour tenter de discerner la sincérité de ses dernière paroles. Père a déteins sur toi Hadalun tu a cru a son espoir complètement dingue qu'un jour notre famille parviendra a retrouver son statut. Et tu le suis dans son délire. elle secoue tristement la tête. vous pourriez pêcher tout les poissons de la baie de Topal et je pourrais marié la plus grosse fortune de Senchal que ça ne changerai rien pour notre famille. On resterai des paria aux yeux de ceux qui on vu dans les incendies une punition divine. Il nous mépriserai tout autant, senchal nous a dévoré et recracher grand frère. Il n'y a plus d'avenir ici. j'aimerai que père accepte que nous partions. Refaire notre vie ailleurs.
  • Partir ? C'est ça que tu voudrai ? Ce n'est pas une bonne idée. Ici on est en sécurité au moins. On gagne suffisamment pour manger a notre faim , payer Azim et même mettre un peu d'argent de coté. J'ai entendu dire qu'en dehors de la ville, c'est une fosse de senche. Pillards, bêtes féroces, esclavagistes. Non. Tu délire petite. J'ai confiance en son plan on s'en sortira. Tous ensemble. Et puis père ne quittera jamais Senchal. Il y est né et Il y mourra. Comme son père avant lui et comme son père avant lui.
  • Son plan ? Elle ricane d'un petit rire sinistre. Il consiste a faire fortune dans la vente de poisson et a me vendre dès que je serait en âge de me marier. Est ce que tu me vois ? Tenir une maison et pondre des chatons en fermant les yeux sur les infidélités de mon époux. En femme soumise et obéissante. Est ce que ce rôle te paraît fait pour moi ? A moi, il ne m'inspire que frustration et colère. Je suis pas d'accord pour le suivre. Il y a d'autre voie pour nous sortir de cette situation, d'autre moyens pour une femme d'aider financièrement sa famille. Je les trouverai et si père a trop peur, moi je partirai !

Hadalun regarde longuement sa sœur, réfléchissant a ses paroles. Son regard plein d'affection et d’inquiétude compatissant a son sort. Il repense a la petite kahjiit effronté et tellement agaçante qu'elle était. Non ce dit il. Je le reconnais. Cette vie là n'est pas pour elle.
  • Petite sœur. je.. j'ai peut être une idée.



----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------


CHAPITRE 3 : Mettre les voiles


Un sac de toile bien léger sur l'épaule, Tarani observe le navire embarqué des cargaisons. Il s'agit d'un trois mats avec les voiles jaunes brillantes comme la fourrure d'un senche au soleil de l'aube. Une Khajiit ailée artistiquement sculptée orne la proue et sur la coque, sous le pont arrière est peint en lettre d'or « La Vivaria » La jeune kahjiit se tourne avec un grand sourire vers son frère et sa mère venus assister a son départ.
  • Il est magnifique. Ho je ne vous remercierai jamais assez de l'avoir convaincue. J’étais sure que père ne me laisserai jamais partir. Le capitaine est un ancien ami de la famille oui ?
    Qu'est ce que père a bien pu lui dire pour qu'il me trouve ce poste ?
  • Le capitaine Zarradin, est un ancien partenaire commercial de Fa'der. Un gentleman et un grand amateur d'art. Célibataire qui plus est. Mais tu est a l'essai alors tient toi bien ma fille et soit polie oui ? Qui sait de quel fils Alkosh a tissé vos destins. Mérisha serre les mains de sa fille dans les siennes avec émotion.
  • Son frère l'attrape ensuite par les épaules et l'enlace affectueusement en lui chuchotant a l'oreille. Que les lunes éclairent ta route petite sœur. Puis il reprend plus fort en riant. Même si tu va vite le regretter. Avant la prochaine pleine lune, une khajiit trempée viendra gratter a la porte.

Tarani lui donne une bourrade a l'épaule.
  • Je tient le pari. Ne t'en fait pas mère, je serait irréprochable et je vous enverrai tout ce que je pourrais de ma solde. Elle regarde tendrement sa mère et son frère. vous me manquerez.

Elle ajuste son sac sur l'épaule et sans un mot de plus, se dirige vers le contremaître.
Hadalun et Mérisha la regarde s’éloignée, le grand khajiit prenant sa mère par les épaules. Il tourne ensuite la tête vers les hauteurs du port de senchal où près de leurs anciennes maison, une silhouette solitaire observe Tarani parler au second et monter les planches menant au pont supérieur.

  • Tarani m'dame je suis le nouveau mousse. Le contremaître, une argonienne la regarde des pieds a la tête en la jaugeant d'un regard sceptique.
  • Ha oui je vois tu est la fille de Fa'der c'est ça. Je préfère te prévenir que l'amitié de ton père et du capitaine ne compte plus a bord alors inutile de chouiner pour avoir un traitement de faveur le chat.
  • Entendu madame. Mais si je puis me permettre je suis pas un chat. Pas plus que vous n’êtes un lézard

Le second siffle en jetant un regard noir aux marins qui gloussent
  • Tient donc une forte tête moi c'est Uxitldish dit le !

  • ou.. ouxitledich .

bafouille Tarani en butant sur les sons inhabituel. A peine aura t'elle prononcé ce nom que les marins ce mettrons a rire et a interrompre leurs labeur pour observer la scène.
l'argonienne la regarde avec une expression indéchiffrable plissant les yeux d'amusement peut être sous le regard penaud de Tarani
  • Comment tu m'a appelée petit chat ? Tu te moque de ton supérieur ? Tu commence fort la nouvelle comment a tu dit que tu t'appelai déjà Terhaneen le chaton sans aileron je crois. Oui c'est ça désormais c'est a ce nom que tu répondra. Peut être que ça t'apprendra a ne pas contredire tes supérieurs.

Tarani reste figée n'osant plus rien dire une fois que l'hilarité des marins aura cessé , le second ajoutera.
  • va voir en cuisine chaton terhaneen le cuistot saura t'occuper les mains pour faire taire ta langue.

La tête et les oreilles basses, Tarani se hâtera d’obéir demandant pardon a sa mère pour avoir déjà trahi sa promesse.
Le navire met les voiles avec la marée et Tarani enfin Terhanen observe les cotes de Senchal s'éloigner depuis le hublot de la cambuse. Avec le sentiment de s'arracher au destin et le cœur léger malgré la montagne de panais a éplucher qui s'accumule devant elle.
-----------------------------------------------------------------------------------
CHAPITRE 3 : Jeux de mains


Le vent fort hume les embruns et la khajiit emplis ses poumons de cet air vif et salé si particulier. elle ouvre les yeux et contemple l'océan abéceen qui s'étend devant elle a perte de vue. le soleil du crépuscule miroite a sa surface faisant briller l'écume et transforme la surface des flots en une rivière de diamant mouvante. Le cri de Bishanti loin en dessous d'elle l'arrache a sa contemplation
  • Terhanen ! Tu sais que j'aime pas monter dans le nid de pie alors vient chercher ta gamelle oui ?
  • La kahjiit se penche pour observer son amie, un grand sourire aux lèvres. Vraiment ? Aurait tu donc si peur ? Peut être est ce l'occasion d'éprouver tes limites.
  • Pff pas si peur mais si tu veut perdre ton argent. combien ?
  • 5 drachmes mais tu doit monter avec deux bols et... un remontant ?
  • Bishanti observe la cuisine hésitante puis crane. J'arrive

Tarani s'adosse au mat un sourire au lèvre. Ce petit jeu est devenu habituel depuis qu'elle se connaisse. Elle sort de sa poche une perle de bois et la fait rouler entre ses doigts repensant au pari que lui a lancé Bishanti la veille. Maigre butin certes. Mais elle se sent particulièrement fière de sa réussite de de la façon dont elle est parvenue a la prendre a cette peste de nordique sans même qu'elle s'en aperçoive. Le bruit de cordages qui se tendent lui indique que Bishanti est en train de monter mais elle reste là où elle est. L'ascension lui prendra un certain temps elle n'est pas aussi agile que moi dans les cordages se dit'elle narquoise en écoutant les halètement de son amie.
  • M'aide pas surtout. Lui lance Bishanti d'une voie essoufflée alors que la khajiit au pelage roux se hisse péniblement sur la plateforme.
  • Je peut te délester du vin si tu veut mais pour le reste, c'est pour ton bien que je ne t'aide pas. Il faut bien vaincre ta phobie oui ? Faire honneur a Baan Dar, ton clan, tout ça tout ça .dit elle en ricanant.
  • Mais quelle peau de vache ! Crache Bishanti sans méchancetés. Elle vient s'adosser a coté de Tarani puis ferme les yeux pour ne pas regarder en bas. Elle lui tend rudement une bouteille et un bol de gruau. ta commande. C'est bon j'ai réussi oui ?
  • Hmm et bien la commande comportai deux bols. Alors...partiellement
  • Rhoo fait pas chier gamine ! Râle la khajiit rousse en imitant le second. Elle reprend après un bref moment d'hilarité. Faut qu'on arrête de chiper de l'alcool en cuisine. Le cuistot c'est fait menacer du fouet hier.
  • Hmm alors profitons de cette dernière offrande. Tarani débouche la bouteille pour y prendre une longue gorgée puis la tend a son amie. Il va falloir trouver autre chose pour satisfaire baan'dar c’était devenu trop facile en cuisine de toute façon.
  • A vrai dire j'y est déjà réfléchie. Et j'hésite encore ce défi, c'est du lourd .reprend la jeune Baandari en buvant a son tour
  • Du lourd ? J’espère que le gain sera a la hauteur alors ma gorge sera très sèche quant on arrivera au Guet de Vulkel. Dit voir.
  • Hmm tu est pas prête Terhanen laisse tomber c'est trop gros pour toi
  • Jamais de la vie. Je suis prête. quoi que ce soit. Annonce et je le ferais
  • D'accord tu l'aura voulus. Le capitaine collectionne les pipes tu sais en ce moment,il utilise celle en ébène et en ivoire. L'autre jour quand je vidais son pot de chambre, j'ai vu qu'il la rangeais dans le tiroir gauche de son bureau.
  • Tu tu veut que je vole le capitaine ? Tu est trop resté au soleil ?
  • Non non on va rien voler on va simplement offrir au capitaine une bonne nuit de sommeil en y glissant quelques cristaux de sucre lune après ça, il sera peut être plus conciliant sur les règles a bord oui ?
  • Hmm c'est très risqué. Mais d'accord. Enfin tu m'a toujours pas dit ce que j'y gagne.
  • Bien sur oui et bien rien de moins que toute ma réserve de sucre lune et 20 drachmes.
  • Hmm j'en veut 30 et tu fait le guet sinon je le fait pas.

Après que Bishanti est consentie aux termes du pari, les deux amies se croisent le petits doigts et la Khajiit redescend du nid de pie laissant Tarani finir sa garde et réfléchir a comment s'y prendre.
La nuit est tombé sur le navire lorsque les deux jeunes femmes passent a l'action. Dissimulées derriere une pile de cordages non loin de la porte de la cabine du capitaine, Tarani déglutis et regarde Bishanti avec intensité. De deux ans son ainée, la khajiit rousse avait embarquée quelques mois après elle sur la Vivaria. Si elle parlait peu de son passé, Tarani avait déduis de leurs discussions que son clan l'avait exclu a cause d'un dogme archaïque que la jeune femme aurait violé. Très vite les deux khajiits aussi fougueuses l'une que l'autre avait vue en l'autre une amie presque une sœur. Et depuis deux ans, leurs complicités n'avait fait que ce renforcer.
  • Bon voilà le plan. On va attendre que le capitaine sorte faire son tour de pont digestif pour passer a l'acte. Si il fait demi tour, tu l'intercepte en prétextant avoir vu quelque chose a l'horizon. Ça devrait le retenir et me laisser le temps de sortir sans être vu. C'est d'accord ?

Bishanti hoche la tête et va se placer devant la balustrade. Quelques minute plus tard, le capitaine sort de sa cabine et balais le pont des yeux avant de se rendre au gaillard avant. Sans un bruit, Tarani se faufille hors de sa cachette et se glisse derrière lui pour pénétrer dans la cabine. La salle est magnifiquement décoré de Tapisseries colorés et d'une multitude de curiosité marine les encensoir parfumé exaltent une odeur épicé ne masquant pas tout a fait l'odeur capiteuse de tabac et de sueur . Elle reste un moment figé devant un tel luxe. Avant de se diriger a pas feutrés sur l’épais Tapis vers le fond de la pièce où se trouve le bureau chargé de carte et de livres. Elle contourne le bureau tournant le dos aux rideaux rouges et or dissimulant la vue des grandes fenêtre donnant sur l'océan. Elle sort la petite bourse de cuir fin que lui a donné Bishanti qui contient les précieux cristaux fumés de sucre de lunes et tire le plus discrètement possible le tiroir gauche du meuble.
L’intérieur est vide.
  • Ziss vo. Murmure t'elle en parcourant l’intérieur de la patte sans rien rencontrer.

Un léger courant d'air lui fait dresser les poils de la nuque et un mouvement du coin de l'oeuil lui glace le sang. Un choc violent sur sa tempe et une vive douleur s'étourdit alors qu'elle tombe sur le sol inanimée.
Elle reprend ses esprits tandis qu'on la traîne par terre par le col de sa chemise. Les main puissantes la tire hors de la cabine et une voix joyeusement cruelle hèle
  • Prisent la main dans le sac sales vermines ! Je vous avait bien dit qu'elle complotaient Capitaine.

Les mains la lâche sans ménagement sur les planches dures du pont. Et un visage se penche sur elle.
La vue trouble du coup qu'elle a reçu, Tarani ne distingue pas bien ses traits mais parmi les tresses qui encadrent le visage au sourire victorieux, une se termine par une ficelle au lieu d'une perle de bois clair.
  • Hmm En effet ! La voie grave du capitaine lui répond sur sa gauche. Tournant la tête, elle lève les yeux sur l’attroupement. Bishanti a genou devant le second lui lance un regard piteux les oreilles basses et forme le mot « désolé » sur ses lèvres. Alors que le capitaine la toise d'un regard sévère en tirant sur sa pipe. Mettez les aux fers dans la cales le temps de décider de leur sort. Je ne veut plus les voir !



Assisent cote a cote sur les planches du quai du Guet de Vulkel, deux khajiits regardent s'éloigner un beau navire aux voiles jaunes.
Sans le sous, en pays inconnus, le dos zébrés de coups de fouets sanglants, les deux jeunes femmes retiennent les larmes qui leurs piques les yeux en silence la tête appuyée sur l'épaule de l'autre.

L'histoire de Tarani de Senchal premiere partie Vulkel10



-----------------------------------------------------------------------------------
Fin de la première partie

Betsy et Orphan aiment ce message

Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum