L'Ordre des Lys et du Serpent
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Terhanen
Terhanen
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Histoire de Tarani de Senchal partie 3 Empty Histoire de Tarani de Senchal partie 3

Mer 6 Sep - 12:14
Chapitre 5: TOUT VIENT A POINT A QUI VEUT LE PRENDRE
ATTENTION: Texte pouvant heurter la sensibilité


  • Bandez vos arc et... TIREZ !



À l'ordre du grand pahmar tigré, Terhanen relâche la corde de son armes. Elle entend avec satisfaction le bruit mat de sa flèche se fichant dans la cible. Pendue a la vergue de misaine, un sac de paille hérissé de hampes se balance, suivant le roulis du navire sur la mer agitée.
Une seconde flèche percute le sac a coté de la sienne et une troisième manque sa cible, ricochant sur une ferrure pour se perdre en mer.

  • Matelot c'est la troisième flèche que tu gaspille. Une autre et je t'envoie les repêcher au milieu des requins. La menace de Shazim'hir retentis en même temps qu'une claque sonore sur l’oreille du jeune nordique maladroit.
  • Faut prendre en compte le vent Eider. Crane Bishanti en préparant un nouveau tir. Comme Terhanen, la khajiit rousse a troquée sa robe pour un pantalon ample et une chemise de marin, des foulards de soie verte et jaune serrées a leurs taille pour toute ceinture.
  • Je suis cuisinier moi, pas archer. Geint le jeune homme bedonnant aux joues roses et glabres tout en se massant la tête.
  • On recommence ! Tout les nouveaux a bord doivent apprendre a manier les armes, ordre du capitaine. Tu fait pas exception le cuistot.



Terhanen tourne la tête, observant la silhouette de Dar Mohar a la barre. Le capitaine à la fourrure crème et au marquage de puma, manœuvre avec dextérité dans les vagues. Pour des raisons pratiques, il a échangé son luxueux veston doré contre une simple chemise aux manches bouffantes et son épaisse crinière châtain est retenue en catogan par un lien de cuir. L’attention de la khajiit le distrait des vagues et il croise son regard en haussant un sourcil. Elle lui adresse un léger sourire auquel il ne répond pas, reportant son attention sur l'horizon.

  • On ce concentre matelots ! Bandez vos arc et... Tirez !



L’entraînement ce poursuit des heures avant que le second n'ordonne la fin. L'obscurité de la nuit tombante les forçant a arrêter.

  • Bon travail les bleus. Demain on travaillera la manœuvre de contre abordage. Si on a le temps, on verra pour l'utilisation de la baliste. Vous avez une heure pour manger. Terhanen et trinque avec les crabes vous prenez le premier quart cette nuit. Il y a risque de gros temps alors contrôler vos lignes de vie.
  • A vos ordres ! annonce d'une même voix les marins alors que l'argonnien aux écailles bleues pales darde sa langue bifide, plissant les yeux avec un sifflement mauvais. Perché dans le gréement, l'homme observait l’entraînement des nouvelle recrues. Ricanant en cas d’échec des jeunes femmes. Bishanti s'approche de terhanen pour lui dire en confidence, alors qu'elle regagnent leurs quartier dans la soute.
  • Il va nous en vouloir encore longtemps ce fichu reptile ? Méfie toi ce soir oui ? Hier Shaz m'a envoyée vérifié la cargaison. J'ai resserré tout les nœuds. Et ben quand il est venu contrôler, il y en avait plusieurs qui tenait a peine. Je me suis prise une belle claque et trois jours de corvée pot de chambre pour avoir bâclé mon travail. Je peut pas dire que c'est lui mais, les nœuds ont été sabotés j'en suis sure.
  • Hmm maintenant que tu le dit, c'est pas impossible qu'il m’ait joué un tour l'autre jour. J'ai nettoyé le pont d'une tache d'huile de lampe et un peu plus tard, j'ai trouvé le lave pont qui traînait dans le passage , là où j'avais briqué. Je l'ai sorti avant de me faire sanctionner mais j'ai trouvé ça bizarre parce que je l'avais remis a sa place.
  • Tss va falloir ce montrer plus maligne et lui tendre un piège.
  • Je pense pas qu'envenimer la situation soit la réponse. Il a la haine contre nous parce qu'on est des femmes et qu'on l'a ridiculisé a Auridia.
    Il finira par ce rendre compte qu'on a autant de valeur qu'un homme et il ce lassera de ce bizutage oui ?



Après avoir déposé leurs armes, les deux femmes remontent vers la cambuse animé de nombreux rires et d’où émane une odeur de ragoût de poisson particulièrement appétissante. A leurs entrée, les hommes tournent la tête vers elles et le silence se fait subitement. Quelques sourires égrillards et des messes basses suivent les jeunes femmes.
  • L'un de vous a quelque chose a dire ? Lance Bishanti avec agressivité.
  • Un vieux marin rougegarde édenté ricane, l’œil torve. Alors il paraît que ces demoiselles faisait dans le tapin pour elfes a Auridia ? Peut être que ce bon Melchior pourrai vous montrer comment s'y prend un vrai mâle. Dira t'il en illustrant ses propos d'un mime obscène.

Avant que Bishanti ai pus réagir, Terhanen envoie un violent upercut dans la mâchoire du rougegarde. Son poing lui fait sauter une dent de plus et l'envoie s'affaler sur la table de la cambuse. Elle feule ensuite sauvagement
  • Un mâle, où ça? Je vois qu'un vieux con qui sait pas quand fermer sa grande gueule. Elle se tourne ensuite vers les autres qui la regarde avec surprise. Si l'un de vous veut s'y essayer, qu'il vienne. Non? Pas de volontaires?

Shazim'hir passe le rideau de la cambuse a ce moment là et impose par sa seule présence le calme a l'équipage.
  • Mais qu'est ce qui ce passe ici ?
  • F'est f'ette garfe ! Ont plaifantai et elle m'a affaquée ! Accuse le rougegarde en pointant Terhanen d'une main. Son autre main occupée  a retenir le sang qui lui dégouline de la bouche.
  • C'est exact ! Annonce calmement la jeune femme. Même si il omet de dire que la ''plaisanterie'' était de très mauvais goût.
  • Ça je m'en bat les lunes. T'a de la chance qu'on ai besoin de tout le monde ce soir Terhanen, mais je t'oublie pas. La tempête est proche alors tous a vos postes. MAINTENANT !



Chaque homme sait ce qu'il a a faire et se hâte sur le navire. Comme une mécanique bien huilé, l’entraînement et la discipline du grand second porte ses fruits. Les gabiers habiles, rabattent les voiles et les ferle solidement sur leur vergues. Les autres, sécurisent le pont et les soutes de tout objet qui n'est pas solidement fixé. En un rien de temps, le Ragnard Rath est parés au gros temps.
Au moment où le petit galion percute le mur de pluie, la mer et le ciel se déchaîne autours d'eux. L'ouragan malmène le navire qui garde comme il peut son cap vague après vague. Des trombes d'eau s'abattent sur le pont inondant la soute et rendant les planches de bois glissantes et traîtres. Le vent rugit aux oreilles des marins, agitant les cordages qui se transforment en fouets redoutables et les mats craquent de manière inquiétante sous les rafales . 
Terhanen se cramponne a une pompe qu'elle actionne résolument. Au milieu du grondement de tonnerre, elle perçoit un chant. Levant la tête dans sa direction, elle distingue le capitaine Dar mohar jubiler dans la tourmente. Jambes écartées, les deux mains agrippé toutes griffes dehors sur la barre, il lutte contre la résistance que lui oppose la tempête. Et pourtant, il hurle un chant de marin a plein poumon d'une voix grave de baryton. Les yeux pétillants d'excitation, un sourire hilare sur le museau et torse nu, il se rit de la tempête, la défiant de couler son bateau. Terhanen, comme les autres ne peut s’empêcher de se sentir galvaniser par sa confiance et suivant son exemple, elle redouble d'effort se calant sur le rythme du chant pour actionner la lourde pompe. 
Progressivement, l'horizon éclaircie. Bientôt ils seront hors de danger. Des hourra et des cris de joie fusent sur le navire. Le grand pahmar beugle des ordres, exhortant ses hommes.
  • Parés a hisser la misaine et la grand voile. Mollissez pas aux pompes on est pas encore sortis d'affaire. Tournée générale en sortant de là alors du nerf.



La khajiit tire sur ses bras douloureux. Tout son corps lui réclame de s’arrêter d'actionner ce fichu levier. Soudain, un flash de lumière intense déchire l'obscurité du ciel, suivi par une explosion sonore qui fait vibrer tout le bâtiment.
Éblouie, assourdie, Terhanen secoue la tête pour chasser de ses oreilles un sifflement suraiguë et cligne des paupières. Tournant la tête vers le ciel, elle voit des flammes au sommet du grand mat. Comme au ralentie, la poutre de bois ploie et se brise, plongeant sur le pont droit sur shazim'hir encore étourdi par l’éclair. 
D'instinct, elle se jette sur le second. Profitant du creux d'une vague providentielle, son poids l'arrache des planches et ils roulent tout deux au sol avant de percuter durement le bastingage. La hampe s'écrase sur le pont quelques instants plus tard. A l'endroit exact où ce tenait le pahmar.



Les homme épuisés, s'affalent sur le pont. Ils ont bataillés toute la nuit contre l'ouragan. La lueur de l'aube éclipse les lunes et Eider apporte une ration de rhum a chacun a bord. Comme l'avait promis le second.
  • Monsieur Shaz ! Appel le capitaine toujours torse nu en s’avançant parmi ses hommes. Évaluation des pertes je vous pris.
  • Plutôt légère capitaine. Pour ce qui est de la cargaison, trois sacs de grain on pris l'eau et une caisse de soies. Tout l'alcool est indemne. Pour les avaries, nous avons plusieurs voie d'eau mineure. Les hommes les calfatent en ce moment même avec de l’étoupe et du goudron. Et bien sûr, la hampe du grand mat s'est brisé a cause de l’éclair et a déchiré le perroquet. Kenarthie soit loué, Il n'y a aucune perte ni blessure grave parmi l'équipage.
  • Hmm ce n'est pourtant pas passer loin. Le capitaine coule un regard a Terhanen qui écoute la conversation appuyée sur la cloison de la cambuse. Vous avez la gratitude de votre capitaine jeune perle. Il lui en aurai coûté de devoir trouver un nouveau second. Shaz veillez a ce qu'elle reçoive un bonus sur sa prochaine paie oui ? Terhanen sourie et s'agite mal a l'aise alors que l’attention des marins se tourne vers elle. Du coin de l’œil, elle vois trinque avec les crabes soupirer avec résignation avant d'escalader les gréements.
  • Bien capitaine. Le second coule lui aussi un regard à la jeune femme. Il semble hésiter et fini par hocher la tête a son intention. L'incident d'avant la tempête oublié.
  • Dar Mohar doit vous parler avant d'arriver au trépas des cognée Shaz. Les deux hommes disparaissent dans la cabine du capitaine.
  • Ouais ben t'est ptêtre dans les petit papier du cafitaine, mais f'oublis pas que tu m'a caffer ma plus belle dent. Râle Melchior avec dépit.
  • T'en fait pas mon chou il t'en ferrons une bien plus belle en or a Abah. Ironise Bishanti en poussant son amie de l'épaule dans un geste complice.


Terhanen lève la tête vers le soleil de plomb. Dans un geste las, elle essuie la fourrure en sueur de son front avec la manche. Le dernier tonneau de la cargaison a trouvé preneur et le Ragnard Rath flotte haut libéré de son leste. Sur le pont, les marins reçoivent leur part des bénéfices. Impatient de ce rendre a terre. Face a eux, la cité cosmopolite d'Abah étend ses charmes. Les flèches de bronze des bâtiments brillent de mille feux au soleil du début d’après midi. Le vent leur porte le bruit et les effluves de la cité portuaire, comme autant de promesse de pergolas ombragé, de vin frais et de distraction plus réjouissante que les corvées de bord.

Elle ajuste ses dagues, qu'elle porte sur recommandation du second, vérifie sa bourse rebondie, puis se tourne vers le capitaine en tenue de ville et abondamment parfumé, qui sort de sa cabine d'un pas altier.
  • Cette nuit, Le Ragnard Rath est sous la surveillance de Shaz et des trois hommes qu'il a choisi. Les autres, vous pouvez vaquez a vos occupations. Cependant vous êtes membre de ce navire. Veillez a ne pas le déshonorer par votre conduite. Le khajiit balaie d'un regard farouche les marins impatients devant lui, avant de poser la main sur la poignée de son sabre et dire d'un ton amusé. Maintenant hors de sa vue. Votre capitaine a fort a faire.



Bishanti attrape la main de Terhanen et les deux jeunes femmes sautent du pont. Elle partent en riant en direction de la taverne. Abandonnant leurs compagnons aux charmes des prostituées aguichant les hommes fraîchement débarqués.
Alcool, sucrelunes et danses endiablée, accompagnent la soirée des deux khajiits déchaînées jusqu'à une heure avancé de la nuit. Sa bourse épuisé, Bishanti est partie avec un homme prendre une chambre dans la taverne. Adressant un clin d’œil goguenard a son amie. Terhanen, plus d'humeur a faire la fête, continue a animer le spectacle sur scène. Dansant avec l'artiste au son des tambours et des sitars rougegardes.

Au cour d'une pause pour finir sa bière, elle jette un regard a la foule. A l’extrémité opposé de la terrasse, elle repère avec surprise Dar Mohar, en grande discutions avec une belle bretonne. La femme est vêtue d'une splendide robe de soie carmin et parée de bijoux. Le couple semble complice et quitte la taverne bras dessus, bras dessous. A leurs départ, trois hommes se désintéresse du spectacle et prennent la même direction que le couple.
Le sourire de Terhanen s’évanouit alors qu'un frisson glacial lui hérisse la nuque. Elle plante l'artiste, sautant de la scène sous les cris de son public et suit le trio suspect de loin.

L'esprit confus, terhanen peine a les suivre et le labyrinthe de ruelles met a mal son sens de l'orientation. Elle pers leurs piste et finis par parcourir un quartier délabré. Dans le dédale des chemins et des passerelles, elle ne croise plus que chats faméliques et les corps inertes de drogués plongés dans l'abrutissement d'un mauvais skooma.
L’incertitude monte en elle.
  • Mais qu'est ce que tu fabrique au juste terha ? Tu crois qu'il va avoir besoin de toi ? Wafiit ! Si ça se trouve, il est juste parti prendre son pied avec cette greluche pomponnée.

La jeune femme s’arrête et s’apprête a tourner les talons pour rebrousser chemin. Étouffées, des voix lui parviennent depuis l’intérieur d'un entrepôt.
Sa curiosité la pousse a s'en approcher malgré ses doutes.
  • Et bien le chat on te laisse le choix. Renonce à ce marché ou tu crève. Tu vois c'est simple. Lance d'un ton sadique et froide une voix féminine
  • ha ha ha ! Bien joué ce khajiit ne s'y attendais pas a celle là. C'est le marchant Nazeem qui vous envoi oui ? Le ton du capitaine ce veut assuré. Néanmoins, il pointe de son ricanement un accent de panique. Il a jamais digérer que le capitaine du pélican noir préfère écouler ses prises avec Dar Mohar. Le bruit sourd d'un coup parvient a Terhanen interrompant le capitaine.



La kahjiit décolle son oreille du mur et cherche une entrée. Elle doit agir vite et avec intelligence. Si seulement elle avait les idées plus claires. Elle repère une ouverture a l'étage et se casse une griffe en escaladant a toute allure le bâtiment voisin. D'un bond, elle s’accroche au linteau de la fenêtre brisé et se glisse a l’intérieur de l’entrepôt. 
S'immobilisant, elle perçoit en provenance du niveau inférieur, le bruit des coups de poings et de pieds du lynchage en cours. Le halètement des hommes, couvre le grincement des vielles planches de bois sous ses pas. Le bâtiment est quasiment vide. Une dizaine de vieux tonneaux brisés occupent l'étage. Des tas de pailles poussiéreuse, destinés autrefois a protéger les biens précieux sont éparpillé au rez de chaussé. Un escalier a qui il manque des marches, mène à la mezzanine où ce trouve la kahjiit.
Accordant ses pas aux bruits des coups et aux râles du capitaine, elle parvient a descendre dans le dos des brutes et de leur cheffe. 
Tapie dans l'ombre, à trois pas de la femme, elle dégaine une lame et se redresse dans son dos pour lui plaquer sa dague sous la gorge. Elle gronde de sa voix la plus convaincante.
  • Si tu tient a la vie morue dit leurs d’arrêter !
  • S..Stop ! Ca suffit les gars. Les trois hommes fixent leurs chef avec surprises, avisant la menace. Ils se regardent, sans trop savoir comment réagir. la femme étant visiblement le seul cerveau de l'équipe. Tu est de son équipage de crétin c'est ça ? Reprend t'elle. Crois moi Tamriel se portera bien mieux sans cet ordure de Dar Mohar. Relâche moi et je te promet une récompense de reine.

Terhanen maintient la pression sur la gorge de la bretonne. Tenté un instant par la proposition, le regard que lui envoi Dar mohar est si perturbant qu'il efface toute idée de le trahir. 
Le nez cassé, la lèvre fendue, du sang goutte de ses babines contractés en un rictus. Ses yeux, braquées sur elle entre les mèches décoiffés de sa crinière, brillent pourtant d'un éclat brûlant et bestial. Alors qu'il se redresse lentement, son souffle rauque soulève son torse a la fourrure hérissés. Il désigne son arme au sol du menton.
  • Son sabre. Rendez lui son sabre ! Ordonne la khajiit.

Les hommes de main ce regarde hésitant. Forçant la jeune femme a raffermir sa prise et faire couler un mince filet de sang sur la gorge de son otage pour les faire céder.
Le capitaine, tire sur son veston débraillé et replace en arrière les mèches dérangé de sa coiffure avant de se saisir son arme. 

D'un mouvement fluide et net, la pointe courbe du sabre plonge dans la poitrine de l'homme qui l'a tendu. Elle s'extirpe dans une éclaboussure de sang alors que sa victime s'écroule, accompagné de son dernier râle. Un moulinet rapide et puissant a deux mains, et la tête d'un autre homme roule au pied du dernier comparse, braquant sur lui des yeux fixes à l'expression ahurie.
Seul désormais, il ce rue vers la porte de l’entrepôt, abandonnant son chef et ses camarades dans l'espoir de prendre la fuite. 
La dague de Terhanen quitte la gorge de la bretonne, qui se fait projeter au sol d'une bousculade. Dans un geste réflexe, la khajiit envoie sa dague sur le fuyard. La lame atteins l'homme a mi chemin de son salut, s’enfonçant profondément entre les omoplates.

Stupéfaite, Terhanen observe sa toute première victime s'écrouler lentement face contre terre. Bras ballant, partagée entre l'euphorie de la victoire et un profond dégoût d'elle même. Elle sent ses yeux la piquer douloureusement. Éclatant d'un rire nerveux, elle essuie les larmes qui roule sur la fourrure sombre de ses joues.

La perfide séductrice, recule en se traînant par terre pour fuir la colère du khajiit qui s'avance sur elle. Suppliant d'une voix apeurée.
  • Dar Mohar je vous en prie c'est pas de ma faute ! Je vous en prie

  • Et bien très chère Hélayne que disiez vous déjà ? C'est une soirée que ce khajiit n'oubliera pas oui ? Comme vous aviez raison ! A ses mots, la pointe acéré de son sabre lui tranche la gorge. Le sang gicle de la plaie béante, éclaboussant le visage et le torse de Dar mohar. S'accroupissant, il souris d'un air amusé en fixant les gargouillements de la lente agonie d'Hélayne.



Terhanen n'ose plus bouger. L'odeur du sang lui tourne la tête et l’adrénaline lui fait battre le cœur a tout rompre. Elle se sent a deux doigts de vomir ou tourner de l’œil. Le capitaine lui, très calme, arrache sans état d’âme le collier et les boucle d'oreilles en or du corps d'Hélayne. Il s'approche ensuite de sa sauveuse pour lui accrocher les créoles à l'oreille droite, la khajiit se fige et sursaute a peine quand les pointes lui perforent le cartilage.
Dar mohar saisi son menton et l'oblige a tourner la tête vers lui pour juger du résultat. Satisfait, il esquisse un sourire dévoilant des crocs d’albâtre. Sa lèvres fendue et son nez cassé ne faisant qu'amplifier son magnétisme animal.
Il braque son regard dans celui de la khajiit. Comme par l'effet d'une source chaude, son cœur se calme, ses muscles se détendent. Plongeant dans les yeux dorés de l'homme, elle détaille les paillette noisettes de ses iris. La moindre nuance ambré de son regard hypnotique. Le capitaine rompt le charme de se moment figé, murmurant d'une voie chaude.

  • Précieuse. Précieuse petite perle.



Une chaleur torride envahi le corps de Terhanen, balayant ses réserves avec sa raison. Sans précaution pour ses blessures, elle saisie a deux mains la crinière du capitaine. Elle le tire a elle, plaquant avec avidité ses lèvres sur les siennes dans un baiser féroce. Loin de la repousser, Dar mohar lui rend son étreinte. il répond a son ardeur avec le même appétit dévorant, comme décuplé par la douleur. Lui agrippant la nuque et la taille dans l'étau de ses bras, Il la soulève sans effort. Elle enroule étroitement ses jambes autours de sa taille, lui arrachant un rugissement sourd. 
Le museau dans la crinière drue du capitaine, son odeur musquée se mêlant au goût du sang frais sur sa langue, elle laisse s'exprimer son désir primal trop longtemps refoulé alors que leurs corps fiévreux basculent dans la paille.


Le chant d'un coq réveille Terhanen en sursaut. Se redressant plus vite qu'elle ne l'aurai du, sa gueule de bois lui revient en tête. Martelant douloureusement ses tempes. Dar Mohar n'est plus avec elle. Les corps on disparus eux aussi. Il ne subsiste qu'une légère odeur de sang dans l’entrepôt et la jeune femme se demande une seconde si elle n'a pas rêver tout ça. 
Portant la main a son oreille droite, la présence des créoles en or lui tire un sourire et elle ricane toute seule comme une adolescente entichée. Elle se lève et quitte le bâtiment. Les souvenirs croustillants de la nuit lui revenant en mémoire, elle se hâte vers le port pressée de retrouver la force virile des bras de son beau et dangereux capitaine.
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Fin de la troisième partie.                   
Merci pour votre lecture  study   

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